Suivre des cours de danse ou se joindre à un groupe de danse à l’âge adulte peut sembler intimidant, mais la coordonnatrice des médias sociaux et marketing de ParticipACTION, Stephanie Ehmke, adore la façon dont la danse l’a aidée à se reconnecter à sa communauté et à célébrer sa culture.
J’ai grandi au Canada, immergée dans la culture ukrainienne grâce à la langue, la délicieuse cuisine, la musique (la bandoura (en anglais seulement), un instrument de musique national) et en intégrant un groupe de danse ukrainienne dans mon centre communautaire local.
Bien que chaque aspect de la culture ukrainienne soit important pour moi, la danse tient une place spéciale dans mon cœur. J’ai commencé à danser à l’âge de quatre ans et j’ai continué jusqu’à la fin de mes études secondaires.
Grâce à la danse, j’ai pu voyager et participer à de nombreux festivals et événements, notamment le Toronto Ukrainian Festival (en anglais) dans le Bloor West Village, la Fiesta Week d’Oshawa (en anglais) et même quelques représentations à Walt Disney World en Floride.
Il n’y a rien de mieux que de voyager et monter sur scène; c’est une occasion incroyable de célébrer ma culture par la danse et de la partager avec la communauté ukrainienne et d’autres personnes.
Lorsque j’ai déménagé de ma ville natale pour aller à l’université, c’était difficile de concilier études, travail et moments de détente, et j’ai dû mettre de côté beaucoup de mes activités physiques, y compris les cours de danse.
Après avoir obtenu mon diplôme et être revenue chez moi, j’ai recommencé à participer à des événements communautaires, mais je n’arrêtais pas de me trouver des excuses pour ne pas réintégrer mon groupe de danse. J’ai laissé le doute m’envahir. J’avais l’impression d’être trop vieille et de ne pas être en assez forme pour pouvoir reprendre la routine des entraînements et des spectacles de danse remplis de cardio.
Puis la pandémie a frappé et j’ai réalisé à quel point le mouvement et l’activité étaient importants pour ma santé mentale et physique. J’ai recommencé à être active et à bouger, sans imaginer que je finirais par réintégrer mon groupe de danse ukrainienne.
Soudain, une guerre dévastatrice a éclaté en Ukraine. Il était temps de renforcer mes liens avec la communauté ukrainienne du mieux que je pouvais. Lorsque mon école de danse locale a rouvert ses portes au printemps 2022, j’ai rejoint mon groupe sans hésiter.
À chaque entraînement, il devenait plus facile de suivre le rythme des autres danseurs. Après nos dernières représentations en juin 2022, j’ai repris contact avec plusieurs danseurs avec qui je dansais à l’époque. Ils m’ont dit qu’ils auraient réintégré le groupe s’ils avaient su qu’il y avait des visages familiers! Enthousiaste, j’ai fait part de leurs remarques aux organisateurs du groupe de danse (dont fait partie ma mère).
Nous avons donc décidé de mettre sur pied un groupe d’anciens élèves dès septembre 2022. Cela fait maintenant 6 mois que nous travaillons ensemble à l’élaboration d’une chorégraphie pour notre spectacle de fin d’année à la Fiesta Week d’Oshawa. Rassembler les anciens élèves était non seulement une occasion de raviver notre amour de la danse, mais nous a également permis à nous, à nos familles et aux personnes qui n’ont jamais dansé auparavant de disposer d’un espace sécuritaire et accueillant pour nous initier à la danse et célébrer notre culture ukrainienne commune d’une manière magnifique et unique.
La danse a été un excellent moyen de renouer avec ma culture et mon héritage familial, de bâtir une communauté et de pratiquer une activité physique de manière amusante et stimulante.
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